Théâtre

Biennale des arts de la scène en Méditerranée

Montpellier et à l’entour – Du 2 au 21 novembre
Imaginée par le Théâtre des 13 Vents comme un lieu de partage des œuvres et de la pensée, la Biennale propose un programme de spectacles, d’ateliers, de rencontres et de lectures, mêlant théâtre, danse, musique, cirque et écritures contemporaines. Donner un aperçu de la création contemporaine en Méditerranée, croiser des territoires géographiques et imaginaires, partager avec tous des questions artistiques et politiques, rendre sensibles les contradictions et les espérances, c’est là l’idée, l’esprit qui animent cette Biennale, sa seule et simple nécessité.

Catarina et la beauté de tuer des fascistes
Théâtre de la cité, Toulouse
Du 3 au 7 novembre
Cette famille tue des fascistes. C’est une tradition suivie par chaque membre de la famille depuis plus de 70 ans. Aujourd’hui, ils se réunissent dans une maison à la campagne, au sud du Portugal. La plus jeune de la famille, Catarina, va tuer son premier fasciste, kidnappé exprès à cet effet. C’est un jour de fête, de beauté et de mort. Cependant, Catarina est incapable de tuer ou se refuse à le faire. Un conflit familial éclate, suivi de plusieurs questions. Qu’est-ce qu’un fasciste ? Y aurait-il une place pour la violence dans la lutte pour un monde meilleur ? Pouvons-nous violer les règles de la démocratie pour mieux la défendre ?

La femme de la photo
D’après le roman Les années d’Annie Ernaux
• Théâtre Jean Vilar, Montpellier
Mercredi 4 et jeudi 5 novembre, 20h
• Théâtre Jérôme Savary, Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault)
Vendredi 11 décembre à 20h30
Qui est-elle, cette femme de la photo ? Sans cesse transformée par les âges et les époques, de la Seconde Guerre mondiale à aujourd’hui, on la devine à partir de souvenirs précieusement conservés. La femme de la photo est à la fois une enfant modeste de Normandie, une ado marquée par l’ennui et la honte, une jeune épouse qui s’embourgeoise, mais aussi une femme gelée et une amante courant après son désir trop longtemps refréné.

Monstro
Domaine d’O, théâtre Jean-Claude
Carrière, Montpellier
Jeudi 5 et vendredi 6 novembre, 20h
Venus de Suisse, de Belgique, du Danemark, de France, de Norvège, des Pays-Bas et du Portugal, sept circassiens et circassiennes, spécialistes du mât chinois, portent leur discipline commune au sommet de son art. Au cœur d’une forêt de caoutchouc et d’acier, ils investissent un espace vertical, horizontal et diagonal dans une pratique collective millimétrée. Gravitant en apesanteur, ils domptent leurs monstres s’en approchant au plus près dans un vaste mouvement spectaculaire et virtuose. Ensemble, joyeusement, courageusement, ils luttent contre leurs démons, l’autre nom du monstre.
EC[H]OS
Théâtre de la Cité, Toulouse
Du 10 au 18 novembre
EC[H]OS propose une expérience où certaines des questions suggérées par le texte La Réunification des deux Corées de Joël Pommerat – la communication entre les êtres, l’amour, ses ruptures, les fantasmes qui nourrissent ou détruisent nos relations – dialoguent avec ces intuitions autour de l’humain qui mobilisent le travail de mise en scène de Millaray Lobos García.

Sur la voie royale
Le Parvis, Tarbes (Hautes-Pyrénées)
Jeudi 19 et vendredi 20 novembre, 20h30
Sur la voie royale est un monologue puissant écrit sous le coup de la colère, suite à l’élection de Donald Trump, par l’auteure et Prix Nobel de littérature Elfriede Jelinek. Ludovic Lagarde se saisit de ce matériau et en fait une petite machine de guerre désopilante. C’est la comédienne Christèle Tual qui aura le privilège d’incarner le bouffon pervers et dément au langage excessif et grotesque. Mais attention, ce texte est réversible et entend aussi nous régler notre propre compte.

Zaï Zaï Zaï Zaï
• Espace culturel des Corbières, Ferrals-les-Corbières (Aude), Ven. 20 nov. 21h
• Kiasma-Agora, Castelnau-le-Lez (Hérault), Lun. 14 et mar. 15 déc. à 20h
• À l’Estive, Foix (Ariège), Jeu. 17 déc. à 20h30
Cette fiction radiophonique très enlevée esquisse un pas de côté de la célèbre bande dessinée de Fabcaro pour en révéler toute la cocasserie et l’absurde. Entre burlesque et satire sociale, cette farce en forme de « road trip » n’épargne personne. Elle tire tous azimuts sur les forces de l’ordre, les adolescents, les artistes bien-pensants, les théoriciens du complot, les journalistes, les hommes politiques… Un exercice savoureux d’humour noir.

Musique

Alain Chamfort
Dandy Symphonique
Opéra Comédie, Montpellier
Vendredi 30 (20h) et samedi 31 oct., 19h
Alain Chamfort, en plus de 50 ans de carrière, a croisé et accompagné de nombreux artistes, Jacques Dutronc, Dick Rivers, Etienne Roda-Gil, Claude François, Véronique Sanson, les musiciens de Toto, Serge Gainsbourg, Jane Birkin, Lio, Vanessa Paradis…
Le plus dandy des chanteurs français propose nombre de ses plus grands succès réorchestrés par Nobuyuki Nakajima dont on a déjà pu entendre la finesse des reprises pour le concert Birkin Gainsbourg le Symphonique.

Erik Truffaz quartet
À l’Estive, Foix (Ariège)
Mardi 17 et mercredi 18 novembre, 20h30
Il est de ces grands musiciens qui imposent un style, une signature, un univers musical d’une richesse unique : le trompettiste Erik Truffaz présentera son dernier album Lune Rouge, une rêverie musicale aux accents cosmiques, aux frontières de la pop instrumentale, du jazz et de la musique électronique où se croisent mélodie et groove. Avec Marcello Giuliani à la basse, Benoît Corboz aux claviers et Arthur Hnatek à la batterie.

Richard Bona et Alfredo Rodriguez 7tet
Jazz millésimé et taste-vin (avec le domaine du Moulin de Lène, à Magalas, entre Béziers et Bédarieux)
Le Cratère, Alès (Gard)
Mardi 24 novembre, 20h30
Richard Bona, extraordinaire bassiste à la voix envoûtante, incarne la musique, comme s’il possédait tous les rythmes, toutes les cultures : jazz, bossa, pop music, afro-beat, chants traditionnels, funk… Formé dans les rigoureux conservatoires classiques de La Havane, Alfredo Rodríguez, inspiré tant par Bach que Piazzolla, possède une subtile touche mélodique mais peut aussi fournir, si nécessaire, une vitesse d’exécution et une puissance de feu incroyables.

Sofiane Saidi & Mazalda
Théâtre de Sète (Hérault)
Samedi 28 novembre, 20h30
Sofiane Saidi débarque avec Mazalda, un groupe de sept musiciens, avec une grosse section rythmique, des cuivres, des fous de musique et des fous de raï, fans des sons bédui, gasbah gallal, des synthés psychés, de funk, d’électro version 2.0 c’est-à-dire la version humaine de ce que joueraient des machines. Un groupe qui peut voyager dans le monde et dans le temps pour apporter à la musique algérienne des trésors de groove et de trip.

Bande dessinée

BD Colomiers
Colomiers, Haute-Garonne
Du 13 au 15 novembre
Au programme : 80 éditeurs, plus de 150 auteurs et 10 expositions à découvrir dont celle d’Eleanor Taylor, autrice de l’affiche 2020, qui présente une série de peintures réalisées au cours des deux dernières années dont certaines datent de son séjour en Californie et d’autres, plus récentes, réalisées pendant la période de confinement de 2020. Autres expositions autour des auteurs Antoine Marchalot, Luz/Despentes, Camille Jourdy & Lolita Séchan, Tom Gauld, Alexandre Clérisse (visuel) et Cyrille Pomès.

Expositions

cObo, BRUT
Musée d’art moderne et contemporain, Cordes-sur-Ciel (Tarn)
Jusqu’au 8 novembre
Vincent Gimeno alias cObo, artiste albigeois, est un électron libre du Street et Pop Art. Ces inspirations sont issues de la culture Hip Hop (rap, danse, graffiti et dijing). Inspiré par l’univers des supers héros et des dessins animés, il les met en scène avec dérision, tout comme certains grands personnages du sport, du cinéma, de la musique et de l’art. Ses maîtres sont Bandi, C215, Nilko, Easy, Dali, Toulouse Lautrec… Cet artiste autodidacte jongle entre dessin, pochoirs, collages, sculptures, photographies et customisations.
Du merveilleux au quotidien
Espace Joseph-Monier, St-Quentin-la-Poterie (Gard) – Jusqu’au 8 novembre
Cette exposition réunit des œuvres de la collection du Frac Occitanie Montpellier qui évoquent l’ordinaire de façon sensible et poétique, à travers des histoires réelles ou fictionnelles, des mémoires transmises et fantasmées. À la fois, elles nous extraient du monde et nous en rapprochent. Laissant émerger une pensée tantôt à l’écoute d’une réalité intérieure, tantôt en résonance avec les images du monde.

Passés Cités
Expo. collective – Galerie Lligat
Perpignan – Jusqu’au 14 novembre
« Passés Cités », est construite autour de l’œuvre d’Édouard Trémeau. Né en 1936, il travaille dans la région lilloise depuis 1963. Proche de la Figuration narrative et du Salon de la Jeune Peinture à la fin des années 70, il participe à différents collectifs qui dénoncent l’enfermement, le sort fait à la femme, la faim, les tortures, le fascisme ordinaire, le racisme. Hanté par la violence de l’Histoire qu’il couple à l’Histoire de l’Art, Édouard Trémeau peint en confrontation avec le temps « biopolitique ». Avec Marc Crépy, Catherine Jansens, Gilbert Desclaux et Jérémy Louvencourt.

Small is beautyful
Tiny Architecture, décroissance et environnement – Centre d’art La Fenêtre, Montpellier – Jusqu’au 28 novembre
Une immersion dans le monde de la micro-architecture qui rend compte des différentes facettes de ce phénomène et rencontre un succès croissant, tant auprès du public que pour de nombreux professionnels (architectes, designers, constructeurs…). Le micro-habitat s’entend comme une réponse à la problématique de la pénurie de logements. Il constitue également un refuge face à l’aliénation urbaine, sous la forme de retraites mobiles miniatures, à l’écart des villes et proposant à l’Homme de renouer avec la Nature.

Cyril Duret,
« Toujours en été »
Galerie Iconoscope, Montpellier
Jusqu’au 19 décembre
Cyril Duret propose un ensemble de portraits de personnalités en lien avec l’art contemporain, un genre de prédilection dans son travail artistique analysé ironiquement par Laurent Goumarre, journaliste portraituré par l’artiste : « Qui sont les “puissants” peints par Duret ? Ce sont des peintres, collectionneurs, des commissaires d’expo, des institutionnels de la culture. Alors qu’ont-ils à gagner à être portraiturés par Duret ? Quel retour sur investissement ? Peut-être celui qui s’entend dans le nom du peintre, gagner encore un peu de temps avant de disparaître…. Peints par Duret… peints pour durer. »

Pepe Doñate
Musée d’art brut, Montpellier
Jusqu’au 31 décembre
Pepe Doñate, né en 1949, vit et travaille à Culla (Espagne). Depuis vingtans il se consacre totalement à la peinture. Il est également historien de l’art et membre de l’AICA (Association internationale des critiques d’art). À la question « Qu’est-ce qu’un artiste ? », il répondait en 2001, « c’est un joueur, soit un comédien ou un ingénu. Il n’y a rien de mal au demeurant à accepter un tel rôle […]. Jouer, bien ou mal, est une chose assez simple, c’est s’immiscer dans la spirale de la création […], car c’est là sa qualité la plus spécifique et la meilleure réponse à notre angoisse existentielle. »
Bianca Bondi
Still Waters
Le Parvis, Tarbes (Hautes-Pyrénées)
Jusqu’au 2 janvier 2021
Bianca Bondi construit des biotopes à partir d’objets récupérés et de matériaux divers, chaque œuvre devient ainsi un micro-univers autonome. Pour ce faire, l’artiste invoque tant la réaction chimique que l’aura symbolique de ces éléments ; par l’action du sel, les coupes et vases en cuivre se font surface chromatique en constante évolution. Les expérimentations de Bianca Bondi se situent au croisement de l’ésotérique et du scientifique.

La Maison Bonfils
Une aventure entre Cévennes et Moyen-Orient
Musée du Colombier, Alès (Gard)
Jusqu’au 3 janvier 2021
Originaire des Cévennes, la famille Bonfils s’installe à Beyrouth en 1867 et y fonde sa Maison afin de capter et commercialiser des « vues de tout l’Orient ». Elle photographie alors de nombreux sites au Liban, en Syrie, en Égypte, en Grèce ou en Turquie, et réalise des portraits. Ces représentations sont aujourd’hui présentées dans cette exposition coproduite avec la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine. Elles invitent à voyager à travers l’histoire de cette famille et saisir la diversité et la richesse de l’activité de la Maison Bonfils.

Possédé·e·s
MO.CO. Panacée, Montpellier
Jusqu’au 3 janvier 2021
Possédé·e·s rassemble plus de 25 artistes internationaux. Cette exposition explore le rapport entre l’ésotérisme et l’art contemporain. En particulier, comment les corps exclus – les corps genrés, racisés, politisés – se réapproprient les identités féministes, queer ou décoloniales dans la nuit de l’occulte. Au programme : performances Cosmic Soup de Chloé Viton et Champ d’échange d’âme de Nicolas Aguirre.

Mezzanine Sud
Prix des Amis des Abattoirs
Les Abattoirs, Toulouse
Du 12 novembre au 31 janvier 2021
Ce prix récompense cette année quatre jeunes artistes d’Occitanie : Lana Duval, Bonella Holloway, Matthieu Sanchez et Anna Solal. Cette édition de Mezzanine Sud ouvre un moment de découverte sur la façon dont des artistes de la nouvelle génération intègrent différemment l’art au monde d’aujourd’hui et comment ils appréhendent ce qu’il reste de la peinture ou de la musique au temps du tout numérique, du retour faussement traditionnel vers l’artisanat et la broderie à l’absence de l’œuvre.

Home away from home
Mario d’Souza
Centre d’art contemporain Chapelle Saint-Jacques, Saint-Gaudens (Haute-Garonne) – Du 10 oct. au 6 fév. 2021
Né en 1973 à Bangalore, en Inde, Mario d’Souza vit et travaille entre Paris et l’Inde. Il est diplômé du Maharaja Sayajirao University de Baroda en Inde et de l’École nationale des Beaux-Arts de Paris. « La couleur et les textures sont d’autres éléments récurrents que j’explore dans mon travail. Elles apportent, à mon sens, une identité forte. Je dessine sur du papier de couleur et je recherche la couleur dans ma vie, physiquement et métaphoriquement », explique Mario d’Souza.

La vie dans l’espace
Accrochage des collections
Mrac, Sérignan (Hérault)
Jusqu’au 13 juin 2021
La vie dans l’espace est conçue comme un regard sur les collections du Mrac, revisitée à partir de principes d’accrochage empruntés à la recherche scientifique, au champ de la fiction, ou plus largement à l’imaginaire spatial. À chaque salle son principe et son autonomie visuelle, inspirés de notions comme l’habitabilité, l’architecture capsulaire, les images embarquées, les écosystèmes fermés, l’exobiologie, ou la gravité zéro.

REVERSE UNIVERSE
Centre régional d’art contemporain, Sète – Du 10 oct. au 3 janv. 2021
Reverse Universe est né d’une réflexion sur les frontières et leur dépassement, les manières d’inventer d’autres mondes, d’autres points de vue.
C’est une double exposition : celle de Luigi Serafini et celle de Than Hussein Clark. Chaque artiste propose une vision inédite à partir de la ville de Sète, de Tanger, des histoires croisées, de figures mythiques, des poètes voyageurs, des regards inversés… À la fois de façon symbolique, et politique à partir des projections et imaginaires produits par les jeux de fascination de chaque côté de la Méditerranée. Ils nous invitent à dépasser la crainte de l’avenir et impulsent une envie d’inventer le futur.
Défixion
MO.CO. Hors les murs / Gaëlle Choisne
Site archéologique Lattara – Musée Henri Prades, Lattes (34)
Du 10 oct. au 1er mars 2021
Défixion fait référence à une pratique antique d’envoûtement. Attestée dans la littérature, celle-ci consiste littéralement à « clouer », « lier », une personne. Ainsi, l’objectif serait de soumettre un autre être humain à sa volonté. Cette exposition a le même dessein : contraindre les êtres humains à agir autrement, mais dans un destin commun en faveur du respect et de l’amour des cultures métissées autant que de la Nature.

Danse

Please Please Please
Le Parvis, Hautes-Pyrénées
Mer. 28, jeu. 29 et ven. 30 oct. 20h30
Trois identités fortes et la promesse d’un spectacle hors des normes, avec la Madrilène La Ribot qui emprunte librement aux vocabulaires du théâtre, des arts visuels, de la performance et du film ; Mathilde Monnier qui, de pièce en pièce, déjoue les attentes en présentant un travail en constant renouvellement et Tiago Rodrigues, comédien, metteur en scène, directeur du Théâtre national de Lisbonne, véritable bâtisseur de ponts entre les villes et les pays.
Ballet de l’Opéra de Lyon
Théâtre Bernadette Laffont, Nîmes
Jeudi 26 et vendredi 27 novembre, 20h
Avec Remansos (eaux dormantes), l’Espagnol Nacho Duato reprend le titre d’un poème de Federico García Lorca dans un hymne au corps masculin. Suit une pièce centrale de l’œuvre de Mats Ek, Solo for Two, variation à la fois cocasse et sombre autour du couple. Enfin, en digne héritier de Jiří Kylián, l’audacieux Johan Inger consacre dans I New Then l’insouciance et l’instant présent sur l’album culte de Van Morrisson, Astral Weeks.

Aterballetto
Le Cratère, Alès (Gard)
Ven. 11 et sam. 12 déc., 20h30
Aterballetto explore avec grâce, sensualité et humour les univers très différents de trois chorégraphes. Sur une musique sublime de Keith Jarrett, Bliss de Johan Inger lance les seize interprètes dans un triptyque tout en contraste sur la rare beauté du monde. Avec Traces, la jeune chorégraphe et star de la danse japonaise Rihoko Sato nous emmène dans un rituel d’une grande délicatesse. Enfin, la compagnie présente une pièce du célèbre Ohad Naharin : un ballet audacieux pour ces seize danseurs qui mêle humour, virtuosité et émotions.

En son lieu
Christian Rizzo, création 2020
Solo pour Nicolas Fayol
Première : 17 au 20 novembre à 20h
Studio Bagouet, ICI-CCN Montpellier
« Une maison (2019) venait inscrire sur le plateau un flux amplifié, difracté à travers quatorze danseurs. À ce jour, j’éprouve le désir de rassembler ce flux dans un seul corps. » Depuis 2012, Christian Rizzo ne s’était plus exprimé à travers le solo. Il renoue avec cette forme pour Nicolas Fayol, un « breaker » avec qui il est parti dans la nature pour collecter des matériaux pour les assembler en milieu urbain. En son lieu, le titre de cette nouvelle création ; le lieu à l’échelle de celui qui va le fouler.

Cinéma

42e Cinemed
Festival Cinéma méditerranéen, Montpellier – Du 16 au 24 octobre
Placée sous le signe de Fellini, à l’occasion du centenaire de sa naissance, l’intégrale de son œuvre restaurée en 4K « Federico Fellini 100 Tour » sera présentée en première française. L’occasion de (re) découvrir dans des conditions optimales les films du plus onirique des auteurs italiens, peut-être le plus profondément ancré dans nos problématiques contemporaines. Cet hommage s’accompagnera de plusieurs événements : concert, lecture de scénario, rencontres et aussi deux expositions en partenariat avec I dilettanti, l’une de dessins signés Fellini, lui qui a débuté comme caricaturiste pour des journaux populaires, et une expo de photos prises sur le tournage de Huit et demi. Cinemed accueillera cette année Emmanuelle Béart comme invitée d’honneur et Grand Corps Malade comme président du jury de l’Antigone d’or.
Histoires de cinéma
Cinémathèque de Toulouse
Du 6 au 14 novembre
Centré cette année sur la fabrique du cinéma, ses techniques et ses technicien.ne.s, le festival Histoires de cinéma invite des personnalités du septième art à choisir des films qui, présentés ensemble, racontent une histoire. Pour cette quatrième édition, la Cinémathèque de Toulouse a notamment invité Emmanuel Carrère, écrivain, scénariste et réalisateur, Philippe Rousselot, directeur de la photographie et Élisabeth Tanner, agent d’acteur.rice.s.

Festival du film de Muret
Muret (Haute-Garonne)
Du 8 au 15 novembre
Ce festival donne une place toute particulière aux films Art et Essai sociétaux ouverts sur le monde. Il ambitionne aussi de présenter des œuvres fragiles provenant de pays dont l’industrie cinématographique est peu développée. La sélection met en avant des films réalisés par des femmes et ceux dont les problématiques concernent l’émancipation des femmes. Un choix de films qui interrogent les problématiques du monde et le vivre-ensemble, et axés sur les valeurs humanistes et citoyennes.

Amadeus Live
Ciné-concert au Corum, Montpellier
Samedi 21 novembre (19h) et dimanche 22 novembre (17h)
Le film de Miloš Forman dresse un portrait jubilatoire d’un Mozart complexe et contradictoire, tantôt surexcité, tantôt d’une gravité extrême, à l’image de sa musique. Amadeus est une symphonie d’images irrésistible, une ode visuelle à la musique, récompensée notamment par 8 Oscars, 4 Golden Globes, un César lors de sa sortie en 1984. La musique est signée Mozart bien sûr, mais aussi Salieri et Pergolèse. Elle est interprétée en direct par l’Orchestre national de Montpellier Occitanie et le Chœur de l’Opéra national de Montpellier, rejoints par les jeunes chanteurs d’Opéra Junior.

Sud de Sciences
Maison des Étudiants Aimé Schoenig (Richter), Montpellier
Du 26 au 28 novembre
Pour sa 3e édition, ce festival du film scientifique offre au grand public un moment unique de projections de films scientifiques autour de la thématique santé. Les films, produits par des organismes de recherche, implantés à Montpellier et ses alentours, sont suivis de discussions en présence de scientifiques.

3e Festival international du film politique
Carcassonne
Du 8 au 12 décembre
Fondé sur des valeurs humaines et citoyennes, le FIFP met en lumière ce genre qui n’en est pas un, dont l’importance, bien souvent la pertinence, nous marque individuellement et collectivement. Pleinement détaché des enjeux partisans, le festival ne met pas en avant les femmes et hommes du monde politique mais les œuvres politiques du monde.