Cinéma
Festival Confrontation
Du 23 au 28 novembre
Cinéma Castillet, Perpignan
Cette 56e édition du festival propose une confrontation des regards des historiens et des cinéastes sur l’Histoire des années 80 à aujourd’hui. Fin de la guerre froide, attentats du 11 septembre, crise financière, les marqueurs peuvent paraître anxiogènes mais de nombreux cinéastes proposent un regard neuf, dynamique et intelligent sur notre époque. 80 films présentés, conférences, leçons de cinéma, tables rondes avec la participation de l’Institut Jean Vigo et l’Institut d’Histoire du Temps Présent.
Sud de sciences
Festival du film scientifique
Du 25 au 27 novembre
Maison des étudiants Aimé Schoëning, médiathèque centrale émile Zola et cinéma Nestor Burma, Montpellier
www.suddesciences.fr
Cette 4e édition du festival se déroulera dans le cadre du mois du film documentaire et aura pour thème « Nourriture(s) et subsistances ». Sud de sciences est organisé par l’Université de Montpellier en partenariat avec des organismes de recherche (CNRS, IRD, Inserm) et l’association Kimiyo autour des thématiques portées par l’Isite MUSE qui fédère les chercheurs du territoire pour répondre à trois défis majeurs : nourrir, soigner, protéger.
Danse
Métropole
Création du centre chorégraphique national de Montpellier Occitanie
Spectacle présenté au théâtre La Vignette, Université Paul-Valéry, Montpellier
Mar 14 déc. 19h15, Mer 15 déc. 20h, Jeu 16 déc. 19h15
Métropole traite de ce lieu conçu comme central, dynamique, bouillonnant, exerçant à la fois une attractivité et une sélection impitoyable pour y avoir accès. Ces centres, ces villes, ces bouillonnements, ces rapports économiques aux corps, ce contrôle des masses, Volmir Cordeiro continue de les interroger, faisant toujours le pari, avec ces performances survoltées et par ses danses convoquant le carnaval, le travestissement et les gestes subversifs, que le corps social est contenu dans le corps individuel.
Mourad Merzouki, Folia
Les 27, 28, 29 et 30 octobre, à 20h
Opéra Berlioz – Le Corum, Montpellier
Dans un XVIIe siècle où dansent les planètes, les danseurs tournent et rebondissent sur des mappemondes dorées, et revisitent la Folia, cette danse du XVe siècle née au Portugal dont le thème a conquis plus de 150 compositeurs. Folia, ce sont aussi ces rythmes endiablés de la tarentelle jusqu’à la transe, les corps pris dans les tournoiements d’une énergie cosmique, de coupoles virtuoses aux circonvolutions mystiques des derviches.
Expos
Le cours de l’eau, la cour et l’eau
Une installation monumentale réalisée par ConstructLab – Jusqu’au 31 octobre, La Cuisine, centre d’art et de design, Nègrepelisse (Tarn-et-Garonne)
Durant dix jours d’atelier intensif, les équipes de La cuisine, de ConstructLab et des volontaires de toute l’Europe ont participé ensemble à un chantier participatif pour amener l’eau de l’Aveyron dans la cour du centre d’art. On découvre un paysage aquatique et estival avec une piscine, une tour de filtration des eaux et une plonge mobile, permettant à la fois de partager des moments conviviaux tout en abordant de manière pédagogique le cycle de l’eau et les réflexions écologiques.
Jimmy Robert – Antoine Renard
Appui, tendu, renversé de Jimmy Robert & Pharmakon d’Antoine Renard – Du 9 octobre au 6 février CRAC, Sète
Appui, tendu, renversé de Jimmy Robert est la première exposition de cette ampleur dédiée à l’artiste en France. Depuis le début des années 2000, l’artiste place l’identité et la représentation du corps noir au centre de sa démarche, plus largement des questions ayant trait au désir, au regard, à la vulnérabilité des corps, parfois à leur absence.
L’exposition Pharmakon présente différentes recherches autour du parfum, conçu comme support de la psyché, de la mémoire et de l’identité. Puisant dans l’héritage culturel de Rome et de la Méditerranée, Antoine Renard s’est appuyé sur les cultures antiques et chrétiennes qui ont une large expérience du parfum dans la relation à la mystique, au corps et à la guérison.
Anne et Patrick Poirier
La mémoire en filigrane
Du 9 octobre 2021 au 20 mars
MRAC, Sérignan
« Nous nous sommes, dès le début de notre travail, passionnés pour l’archéologie et les villes en ruines, et, à travers elles, pour l’architecture parce que nous pressentions le rapport étroit entre archéologie, architecture, mémoire et psyché. Et nous avons compris que l’architecture, qu’elle soit en ruines ou pas, pouvait être une métaphore de la mémoire et de la psyché (Anne et Patrick Poirier). »
VENI, VIDI… BÂTI !
Jusqu’au 31 décembre, musée Narbo Via, Narbonne
Depuis le 17 septembre, le musée Narbo Via présente sa première exposition temporaire. Elle propose une réflexion sur la persistance du prestigieux héritage architectural de la Rome antique ; la façon dont les architectes contemporains continuent d’explorer et d’adapter notre héritage romain. Au menu : conférences, visites guidées, ateliers…
Images Singulières
Jusqu’au 7 novembre, Centre photographique documentaire, Sète
Christian Lutz (lauréat du Grand Prix ISEM 2020) a traversé pendant sept ans des territoires européens sur les traces des partis de la droite populiste qui promettent une vie meilleure. « Le populisme est une fée maléfique, […] elle arrive à nous faire oublier que ses filets sont toxiques, qu’ils produisent la ségrégation, l’exclusion, le désespoir. »
Romain Laurendeau (lauréat du Grand Prix ISEM 2019) raconte l’importance et l’impact de la drogue, et plus particulièrement du « Mister Nice Guy », un cannabis de synthèse, sur la jeunesse d’Israël et des Territoires occupés. Le shoot est court et violent et l’addiction devient immédiate. Les conséquences sur la santé sont désastreuses.
Robert Combas
Du 8 octobre au 31 décembre
Musée Paul Valéry
Dans le cadre du centenaire Brassens, le Musée Paul Valéry accueille l’exposition « Robert Combas chante Sète et Georges Brassens ».
Par sa peinture impertinente et débordante, Robert Combas réinterprète graphiquement le répertoire du poète chantant. Il partage l’esprit libertaire de Brassens, son anarchisme revendiqué et son langage fleuri à travers une œuvre unique. Cette exposition reprendra aussi certains tableaux réalisés en 2000 pour l’exposition Maï Aqui présentée à l’époque au Musée Paul Valéry, qui ont Sète pour théâtre et sont unis par un fil autobiographique.
Pornographisme
Du graphisme dans le porno
Jusqu’au 10 novembre, au Tri Postal, Montpellier
Une exposition inspirée du livre éponyme paru en 2016, édité par le collectif La Brèche, qui regroupe des affiches de films pornographiques produites après la loi X de 1975. Les producteurs et distributeurs français troquent alors images, dessins et photos mettant en exergue nudité, sexualité ou obscénité contre des titres tapageurs portés par des typographies bien ancrées dans leur époque.
Art Montpellier
Du 11 au 14 novembre,
Parc des Expositions, Montpellier
Pour sa 5e édition, Art Montpellier propose une Soirée des Arts animée de performances artistiques et des ateliers autour de la sérigraphie d’art proposés par Anagraphis. Les visiteurs pourront également découvrir des livres d’artistes, témoignages de collaborations entre peintres, dessinateurs, poètes ou écrivains grâce à la collection Dubois. À noter que le guide officiel d’Art Montpellier contiendra une sérigraphie inédite, réalisée par l’artiste Hervé Di Rosa.
Légendes, 10 maisons particulières
Jusqu’au 19 novembre, Maison de l’Architecture Occitanie-Pyrénées, Toulouse
Dès les années 1970, loin de Paris, loin des villes, la maison individuelle a constitué un territoire d’expérimentation. Rétrospectivement, ces projets épars partagent de nouvelles manières de penser l’architecture. Avec des architectures de : Jacques Hondelatte, Alain Capeillères, Barto + Barto, Patrice Mottini, Françoise-Hélène Jourda et Gilles Perraudin, Frédéric Druot et Jean Charles Zébo pour Épinard Bleu, Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, François Roche, Architecture Action, Éric Lapierre.
Je Manje C Mor Ki Me Touche Mé Chein
Du 4 novembre au 4 décembre, vernissage jeudi 4 novembre, à partir de 18h, La Jetée, Montpellier
Depuis septembre 2020, Laurent Vilarem et Lorrie Le Gac sillonnent la cité Gély, à Montpellier, dans le but de capter des tranches de vie de ses habitants. Cette communauté gitane, à forte identité, est souvent méconnue, alimentant certains stéréotypes dévoyés et éculés. L’exposition de photographies permet une immersion dans l’univers Gély, empli de poésie et de béton brut, de sourires et de coups, de témoignages, de mélancolie et de drogues, englobant cette part d’humanité marginalisée et fière de l’être.
Kiki Kogelnik
« Une vie sans art est une vie insensée »
Jusqu’au 4 décembre, BBB Centre d’art, Toulouse
L’exposition est une entrée inédite dans le travail de l’artiste autrichienne, concentrée sur sa pratique au long cours du dessin. Son engagement artistique, vital, est ancré dans plus de quarante ans de pratique. L’émancipation ou l’assujettissement, en particulier des femmes, dans une société technicienne, en est la question fondamentale. Les voies artistiques qu’elle a explorées témoignent d’un positionnement et d’une pensée subversifs et ironiques, douloureux et libératoires.
Assemblée Pirate
Pascale Gadon-Gonzàlez et Lola Gonzàlez
Jusqu’au 5 décembre, Maison des Arts Georges & Claude Pompidou, Cajarc (Lot)
Les deux artistes, mère et fille, présentent pour la première fois une exposition commune et cela n’est pas sans faire sens. Il y est question de complicité, d’écoute et de silence. Leurs projets respectifs brassent les questions du biologique, du commun et de la transmission dans des registres qui, s’ils s’appliquent à des médiums différents, se focalisent cependant sur l’image et le regard.
Oracular Workout
Jusqu’au 12 décembre, Mécènes du Sud Montpellier–Sète, Montpellier
Valeurs refuges, hygiénisme et autopromotion infusent chacune des cellules domestiques de l’exposition Oracular Workout, proposée par le duo franco-autrichien Célia Picard et Hannes Schreckensberger. Entre aspirations mystiques et discipline sportive, l’espace d’exposition se transforme en un « appartement-témoin » meublé d’agrès, de tentures et d’appareils, vecteurs d’une quête à la fois personnelle et sociétale.
Opéra
Sam Krack, Samuel Spone, Gaétan Vaguelsy
Du 16 octobre au 18 décembre, Galerie Chantiers Boîte Noire, Montpellier
Opéra est une exposition qui a pour origine un atelier collectif où travaillent trois jeunes artistes : Sam Krack, Samuel Spone et Gaétan Vaguelsy. Ils proposent au regard des images, des histoires, de l’ordinaire, des personnages, du lyrisme. Cette dynamique, mise en peinture par chacun des trois artistes, diffuserait-elle une certaine tension dramatique d’origine politique, esthétique ou générationnelle ? À découvrir.
Bêtes Curieuses
Jusqu’au 19 décembre, Abbaye de l’Escaladieu, Bonnemazon (Hautes-Pyrénées)
L’exposition Bêtes curieuses questionne le rapport que nous entretenons avec notre nature animale, que ce soit fascination ou répulsion. Cette exposition ouvre un dialogue entre l’abbaye de l’Escaladieu et le monde animal qui habite les artistes. Les œuvres invitent à une découverte des bêtes étranges qui peuplent notre imaginaire collectif mais aussi notre environnement et à se laisser aller à devenir soi-même une « bête curieuse ».
Minuit Spécial
Eva Taulois
Jusqu’au 5 mars 2022, Chapelle Saint-Jacques, centre d’art contemporain
Saint-Gaudens (Ariège)
Tout en puisant dans un vocabulaire formel minimal, sériel, issu de l’abstraction géome-́trique, le travail d’Eva Taulois s’inscrit dans un réseau plus large de références qui mêle l’architecture, les vêtements traditionnels, l’art du patchwork ou le design industriel. Elle analyse des contextes sociologiques, géographiques et historiques variés qui sont le point de départ de ses recherches. Il en résulte un répertoire de formes (sculptures, peintures, installations) qui réconcilie l’art, l’artisanat et l’industrie.
Jean-Francis Auburtin, un âge d’or
Jusqu’au 27 mars 2022, musée de Lodève
Né dans le tourbillon d’un siècle finissant parsemé de contradictions et de fortes personnalités, Jean-Francis Auburtin (1866-1930) est à la fois perméable à de multiples influences tout en entretenant sa liberté qu’une facilité matérielle lui permet. Attiré par l’impressionnisme et l’école de Pont-Aven, il accepte volontiers des commandes officielles académiques. Tout en flirtant avec l’orientalisme, il s’inspire du symbolisme auquel il emprunte un vocabulaire de sirènes et de faunes, de cyclopes et de centaures.
Josep Bartoli
Les couleurs de l’exil
Jusqu’au 19 septembre 2022
Mémorial du camp de Rivesaltes, Salses-le-Château (Pyrénées-Orientales)
L’exposition retrace la vie d’exilé de cet artiste catalan, de son départ de Barcelone en 1939, à sa mort aux États-Unis en 1995. Artiste engagé, il consacrera sa vie à combattre et à représenter les injustices dont il est à la fois victime et témoin. Son œuvre embrasse les sujets qui font l’actualité de son époque comme la guerre, les dérives du capitalisme, la place des femmes, ou encore la lutte pour les droits civiques.
Littérature
Autres Rives
Festival du livre francophone de voyage
Du 11 au 13 novembre, Clap Ciné, Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales)
Après deux premières éditions en plein cœur de l’été, Autres Rives change de forme, de saison et de lieu d’implantation. Les rencontres se dérouleront désormais autour d’un Festival du livre francophone de voyage et prendra place dans le nouveau Clap Ciné de Canet-en-Roussillon. « Terres d’aventures, voyages dans le Grand Nord » est le thème de cette 3e édition qui, cette année, met à l’honneur le Québec et le Canada, et se recentre sur l’univers du voyage et de ses écrivains-voyageurs.
Festival Lettres d’Automne
Du 15 au 28 novembre, Montauban (Tarn-et-Garonne)
Durant 15 jours, un programme ouvert à tous les publics donne à voir, à entendre et à partager l’œuvre littéraire et l’univers artistique d’un invité d’honneur qui, cette année, est Mathias Énard, écrivain, traducteur et connaisseur d’art contemporain. Autour du thème Mélodies et variations qu’il a choisi pour fil rouge de cette la 31e édition, près de 80 écrivains et artistes seront réunis lors de rencontres, lectures en scène, concerts, films et spectacles.
Musique
Gaël Faye
Samedi 23 octobre, 20h30
La Cigalière, Sérignan (Hérault)
Franco-rwandais, Gaël Faye est auteur, compositeur et interprète de rap. Après un premier album en 2010 avec le groupe Milk Coffee & Sugar (révélation Printemps de Bourges) paraît, en 2013, son premier album solo, Pili Pili sur un Croissant au Beurre. Enregistré entre Bujumbura et Paris, il se nourrit d’influences musicales du rap teinté de soul et de jazz, du semba, de la rumba congolaise ou du sébène. Gaël Faye sera de retour sur scène avec un nouvel opus dont la sortie est prévue le 6 novembre.
La Yegros & invités
Samedi 23 octobre, La Parenthèse, Servian (Hérault)
De son vrai nom Mariana Yegros, la chanteuse originaire de Buenos Aires s’est imposée en quelques mois comme la nouvelle figure de proue féminine de la nu-cumbia, une musique entre tradition et électro, une recette qui fait de chacun de ses concerts des moments festifs.
Jazz en Comminges
Du 28 octobre au 1er novembre, Saint-Gaudens (Ariège)
Festival In : au Parc des Expositions du Comminges
Festival Off, au Cube
Au programme de cette 18e édition, dans le In : Berely Lagrène, Sylvain Luc, Thomas Dutronc, Jean-Luc Ponty, Kyle Eastwood, Anne Pacéo, Sarah McKenzie, Camille Bertault, Hugh Coltman et Nola Spirit Big Band Brass. Et, dans le Off : Gamm’s, Hozka Duo Jazz, Swing Vandals, Rumpus, Benjamin Bobenrieth Travel 4tet, Trio HS, Buddy, Freemind Quintet, Abbey Lincoln Is, Les Clopin-Clopants, Marie Carrié Sextet et Super Extra Large Funky Fun Zone.
Koa Jazz Festival
Du 8 au 14 novembre, Métropole de Montpellier
Après un report en 2020, puis une annulation du report au printemps 2021, le 13e Koa Jazz Festival aura finalement bien lieu du 8 au 14 novembre. Au programme de cette 13e édition, notamment, Enrico Pieranonzi trio, Papanosh & André Minvielle « Prévert Parade », ONJ des jeunes (sous la direction de Denis Badault), Groo#2 (sous la direction de Eve Risser), H0ST, Alexandre Herer Trio Nunataq, Sandra Cipola Trio et Evlyn Andria 4tet.
Théâtre
Parades Nuptiales en Turakie
Turak Théâtre – Spectacle proposé par le Théâtre Molière de Sète
Mer. 24 nov, 20h30, Théâtre Henri Maurin, Marseillan – Jeu. 25 nov, 20h30, Carré d’Art Louis Jeanjean, Mèze – Ven 26 nov, 20h30, Espace Fringadelle, Bouzigues Sam 27 nov, 20h30, Foyer des Campagnes, Poussan
Turakie : étrange contrée où on observe les comportements amoureux, inspirés de toutes les parades nuptiales que l’on peut voir dans le monde animal et parmi les humains. Michel Laubu, génial bricoleur, manipule à vue ses marionnettes confectionnées à partir d’objets mis au rebut. À la fois espiègle, inventif et fascinant, il fait d’un transport amoureux un voyage fantastique, incarnant avec une facilité déconcertante tous les personnages.
Monstro
Théâtre Jean-Claude Carrière, domaine d’O, Montpellier
Jeudi 4 et vendredi 5 novembre, 20h
Venus de Suisse, de Belgique, du Danemark, de France, de Norvège, des Pays-Bas et du Portugal, sept circassiens et circassiennes, spécialistes du mât chinois portent leur discipline commune au sommet de son art. Au cœur d’une forêt de caoutchouc et d’acier, ils investissent un espace vertical, horizontal et diagonal dans une pratique collective millimétrée. Gravitant en apesanteur, ils domptent leurs monstres s’en approchant au plus près dans un vaste mouvement spectaculaire et virtuose.
Misericordia
Théâtre des 13 Vents, Montpellier
Du 7 au 10 décembre, 20h
Elles sont assises en ligne, chacune sur sa chaise pliante, et tricotent. L’enfant, muet sur sa chaise, dompte ses convulsions au rythme des aiguilles, se plie, se redresse, se plie, se redresse. Bientôt elles éclateront en flopées de paroles mécaniques, pour un reste de sandwich volé, une injustice mal digérée, un préjudice ancestral. Lui n’explose qu’en danses de pantin fou. Les corps attendent la nuit, celle des clients et des cauchemars. Ils attendent le jour, celui du grand départ du fils adoptif.
Marionnettissimo
Festival international de marionnette et de formes animées
Du 16 au 21 novembre
À Tournefeuille et dans le Midi toulousain (Toulouse, Blagnac, Launaguet, Ramonville, Mondonville, Villeneuve Tolosane, Poucharramet)
Au programme de cette 24e édition, 26 compagnies invitées dont 5 internationales (Québec, Allemagne, Portugal, Belgique), une journée courtes formes « Marathon marionnette », des rencontres professionnelles, des temps forts à destination des programmateurs·trices « Les A Venir », des spectacles impromptus tous les jours à Tournefeuille, des présentations de projets en cours de construction ainsi que des ateliers de fabrication et manipulation de marionnettes.
Et aussi
Festivalopolis
Festivals, territoires et société à l’horizon 2040 – Mardi 30 nov. et mer. 1er déc.
Théâtre de la Cité, Toulouse
www.francefestivals.com
Rencontres organisées dans le cadre du Forum national SoFEST !, par France Festivals, réseau le plus important de festivals de musique et du spectacle vivant en France, et Occitanie en scène, association régionale de développement du spectacle vivant en Occitanie. Au programme, deux journées pendant lesquelles les participants aborderont les questions de prospective et exploreront « les futurs » des festivals.
FOCUS FABCARO
• Et si l’amour c’était aimer
Fabcaro / Totorro and friends
Jeu. 21 octobre à 20 h Ciné-BD-concert
Au Kiasma, Castelnau-le-Lez (34)
Accueilli dans le cadre du festival EX TENEBRIS LUX, le rendez-vous transversal de la culturel hybride, organisé par What the fest ! Et si l’amour c’était d’aimer ? Un trio classique : la femme, le mari, l’amant. À cela s’ajoutent un groupe de rock, une start-up et de la macédoine de légumes. Et peut-être davantage… Une immersion sonore et visuelle dans l’univers graphique et grinçant de Fabcaro. Un hommage rendu au 10e art à travers une expérience de lecture qui sort de l’ordinaire.
• Zaï zaï zaï zaï
Vendredi 22 et samedi 23 octobre à 20h Théâtre radiophonique
Au Kiasma, Castelnau-le-Lez (34)
Surréaliste et salutaire… La pièce de théâtre radiophonique Zaï zaï zaï zaï, avec au micro huit comédien(ne)s, retracent le road-trip de ce nouvel ennemi public n° 1.
• Fabcaro ou la Zaï Zaï Zaï Zaï attitude !
Du 21 oct. au 20 nov. dans la coursive du Kiasma, Castelnau-le-Lez (34)
Vernissage le jeudi 21 octobre à 19h
Fabcaro et ses comparses des éditions Six pieds sous terre ont un point commun : Ils se sont créé un double de papier. Ils invitent le lecteur dans une autofiction aux frontières floues, où leur personnage n’est que prétexte à rendre compte des travers de nos contemporains et de notre société.
Une exposition de planches aux échappées autobiographiques aussi drôles que critiques.