1/ Pousse pousse cultive la green attitude

Pousse Pousse, c’est l’histoire de trois potes d’enfance qui ont eu envie de partager leur amour de la nature et du jardin en proposant un concept d’abonnement à une box évoluant au rythme des saisons. « Notre box bio permet de se (re)connecter à la nature en adoptant une démarche écoresponsable », explique Grégoire, cofondateur, avec Louis et Romain, de la start-up perpignanaise lancée en juin 2018.
En format mini ou maxi, la box propose chaque mois une nouvelle variété de graines bio à faire germer, une originalité à planter (bulbe de tulipe…), un kit DIY (pour apprendre à faire soi-même une bougie, un baume à lèvres, une moutarde bio…) et un magazine bourré d’astuces. « Tous nos produits sont sourcés bio », affirment les trois dirigeants qui proposent des recettes simples et rapides avec des ingrédients essentiels pour favoriser une consommation écoresponsable et zéro déchet. Engagée dans des valeurs éthiques et sociales, la start-up collabore d’ailleurs avec un ESAT pour l’assemblage et le conditionnement des box.
Soutenus par deux Business Angels (Martin Ohannessian, fondateur de la box gastronomique Petit Ballon, et Marc Ménasé), Pousse Pousse a remporté le Prix Sauvy 2018 et participé au CES Las Vegas 2019. Alors qu’elle vient d’atteindre le millier d’abonnés, la société envisage de développer un kit unitaire à destination d’un vaste réseau de distribution (Nature et Découvertes, Carrefour…). Avec son slogan « cultiver sans se planter », Pousse Pousse entend rapidement devenir leader, en France et en Europe, des Box éco responsables.
Abonnement à partir de 11,90 €.
www.pousse-pousse.com

 

2/ La bouteille écolo végétale

Après quatre ans de recherche, la start-up toulousaine Green Gen Technologies est en voie de révolutionner l’univers du packaging avec son contenant produit à partir de fibres de lin et de résine de pin. Pour James de Roany, ex-ingénieur en agriculture et président de GGT, et Séverine Laurent, coinventrice, cette alternative aux bouteilles ou flacons en verre a un avenir très prometteur. « Depuis la nuit des temps, les vins n’ont connu que quelques emballages (amphores, tonneaux, bouteilles). Notre projet tend à diminuer les emballages en verre au profit de contenants d’origine végétale avec un bilan carbone négatif. Le potentiel de marché est considérable », explique James de Roany, qui a fait carrière dans des groupes de spiritueux. S’intéressant au lin et à ses propriétés – résistance, légèreté, 100 % recyclable… –, il a imaginé avec son associée un contenant fabriqué à partir d’un tissage cylindrique (préformé de fibres de lin) imprégné d’une résine thermoplastique d’origine végétale et cuit selon un procédé complexe.
Producteurs de vins ou de spiritueux et parfumeurs semblent intéressés par cette innovation qui répond aux aspirations des consommateurs. Dès l’obtention de l’agrément officiel (d’ici 6 à 18 mois), la start-up envisage de lever des fonds pour financer sa première chaîne de production qui lui permettra d’industrialiser le produit ou de vendre la licence de production. Autre étape : remplacer le liner alimentaire (actuellement en plastique) par du PLA (plastique créé à partir d’amidon de maïs ou de canne à sucre). « Notre Zéro-glass bottle sera alors 100 % biosourcée et biodégradable », se réjouit déjà James de Roany.

3/ Nectop, l’ordinateur hybride made in France

À peine lancée, la start-up Nectrium, implantée à Montferrier-sur-Lez (34), fait déjà le buzz avec Nectop, un boîtier écologique Made In France entièrement conçu en plastique à base d’amidon de maïs, biodégradable et recyclable (seul hic, la carte mère Asus est fabriquée à Taïwan, mais la start-up essaie de trouver une alternative).
Très facile d’utilisation, le boîtier se branche sur n’importe quel type d’écran ou à un Smartphone (qui fait alors office de clavier et de souris). Il offre alors toutes les caractéristiques d’un ordinateur et possède tous les outils pour le codage (langages JavaScript, Ruby, python). « Basé sur le système d’exploitation Linux, Nectop est un ordinateur qui permet à la fois de travailler et de coder. On va même plus loin en offrant à l’utilisateur non averti la possibilité de s’initier au code, avec notamment Scratch pour la programmation de jeux vidéo », résume Adrien Thierry, fondateur de Nectrium.
Livré avec une prise HDMI et un chargeur écologique et intelligent (un interrupteur permet de couper complètement le courant), Nectop est un vrai ordinateur hybride qui peut se brancher sur un écran de télé, se transformant ainsi en media center.
En octobre dernier, la start-up a lancé une campagne de crowfunding pour pouvoir commercialiser l’ordinateur, via notamment son site en ligne. Nectrium a déjà écoulé une cinquantaine de boîtiers et revendique une capacité de production d’une vingtaine par jour. « Nous misons sur la vente de 500 ordinateurs en 2019 », explique Adrien Thierry qui vient de lancer Mercatoum, place de marché open source.
En parallèle, la start-up travaille sur de nouveaux accessoires, comme un écran de voyage tactile, de type tablette (intégrant une batterie) qui permettrait à Nectop de se transformer en un véritable PC portable, le volume en moins. « Le but est de proposer un ordinateur écologique qui présente une grande autonomie (10h). Nous travaillons d’ailleurs avec le label Long Time à Toulouse pour lutter contre l’obsolescence des objets. »
Avec son look sobre mais design, et ses nombreux coloris (bois, gris, noir, doré, blanc ivoire), Nectop a tout pour séduire, du geek au grand public.
Prix du boîtier : 390 €

4/ BassMe, le son qui a du sens

Présenté au CES Las Vegas (notamment à Bose, Pioneer), le caisson de basses BassMe, imaginé par la start-up perpignanaise Studio-Duroy, permet de ressentir les sons différemment grâce à un système d’ondes sonores et de vibrations. Installé en bandoulière sur la poitrine, connecté en bluetooth (ou en filaire), BassMe offre une expérience auditive et sensitive unique. Le secteur cinéma et les jeux vidéo sont intéressés et le produit est en voie de commercialisation. Dans un premier temps, il sera en location dans les cinémas, à commencer par le Méga Castillet à Perpignan. D’ici la fin de l’année, la start-up devrait commercialiser son produit au grand public.