Cinéma

FESTIVAL CITÉCINÉ

Du 11 au 15 janvier 2024, Carcassonne

Désormais baptisé Festival CitéCiné, la 6e édition du festival international du film politique présente, en compétition notamment, 7 films de fiction : Amal, de Jawad Rhalib (2023) ; Dissidente, de Pier-Philippe Chevigny (2021) ; Explanation For Everything, de Gábor Reisz (2023) ; Green Border, de Agnieszka Holland (2023) ; King’s Land, de Nikolaj Arcel (2023) ; The Sweet East, de Sean Price Williams (2023) ; Vivants, de Alix Delaporte (2023).

 

NUIT NOIRE EN ANATOLIE

Film d’Özcan Alper (Turquie, 2022, 1h54)
Sortie en salle le 24 janvier 2024

Ce long-métrage a reçu l’Antigone d’Or au festival Cinemed 2023 de Montpellier. Ishak est un homme qui vit seul dans la province d’Anatolie et gagne sa vie en jouant du luth dans une boîte de nuit. Un soir, il reçoit un appel téléphonique urgent de son village où il ne s’est pas rendu depuis longtemps. Sa mère est malade et souhaite le voir avant de mourir. Après avoir été forcé de quitter le village sept ans auparavant, Ishak retrouve ses anciens amis mais doit se confronter à son passé.

 

THE ZONE OF INTEREST

Film historique de Jonathan Glazer – Avec Sandra Hüller, Christian Friedel (France, 2024, 1h46) – Grand Prix Cannes 2023
Lundi 12 février 2024, 18h30, Capdenac-Gare Cinéma Atmosphère (Lot)

Le commandant d’Auschwitz Rudolf Höss et sa femme Hedwig s’efforcent de construire une vie de rêve pour leur famille dans une maison avec jardin à côté du camp. En adoptant un contrechamp inédit à l’horreur de la Shoah, The Zone of Interest ose s’approcher au plus près de la banalité du mal. Dans le cadre d’UNIPOP de Ville en Ville (Université Populaire du Grand Figeac). Séance suivie d’une intervention de Nicolas Patin, spécialiste de l’Allemagne et de la Seconde Guerre mondiale. Le film sera également présenté le jeudi 11 janvier, en ouverture du Festival CitéCiné.

 

Danse

FESTIVAL FLAMENCO

Du 10 au 20 janvier 2024, Nîmes

Au programme de cette 34e édition, Olga Pericet, María Moreno, Lucía Álvarez “La Piñona”, Patricia Guerrero, la création 2023 de David Coria, Los Bailes Robados, avec David Lagos, au chant et son frère Alfredo, à la guitare. Deux soirées en première mondiale : “Après vous, madame”, de Paula Comitre et “Francachela” de Choro Molina et Jesús Corbacho. Ainsi que Israel Fernández, accompagné à la guitare de Diego del Morao. La soirée de clôture célèbrera les 45 ans de scène de Gerardo Núñez.

 

FÊU / FOUAD BOUSSOUF

Mercredi 7 février 2024,
Le Cratère, Scène nationale d’Alès

Après avoir sillonné la France avec le succès considérable de Nass où sept hommes étaient propulsés dans une danse intense et acrobatique, Fouad Boussouf présente, dans cette œuvre, son pendant féminin. Prompt à mêler les styles, il fait dialoguer le hip-hop avec les vocabulaires contemporain et jazz, mais aussi avec les danses traditionnelles d’Afrique du Nord et le nouveau cirque. Il poursuit ici son exploration de l’énergie collective et nous donne à voir ses onze danseuses dans la transe et l’exubérance.

 

MATIÈRE(S) PREMIÈRE(S)
ANNE NGUYEN – CIE PAR TERRE

Jeudi 18 janvier 2024, 20h, Théâtre Molière, Sète

La chorégraphe revient aux racines de la danse à travers l’exploration des danses africaines urbaines et crée un ballet pour six interprètes où la danse révèle la beauté intemporelle et la brutalité du monde. Interrogeant les rapports de force entre l’Afrique et l’Occident, Anne Nguyen associe une gestuelle brute et virtuose à une écriture chorégraphique géométrique et épurée. Elle livre une œuvre implacable où chaque mouvement résonne comme un immense cri d’amour à l’universalisme et la fraternité.

 

GRAVITÉ / ANGELIN PRELJOCAJ

Le 19 janvier 2024, 20h30, Théâtre Michel Galabru, Scène de Bayssan

Défiant la pesanteur avec grâce et légèreté, Gravité concentre un enchaînement de séquences de mouvements à l’état pur, servi par 13 interprètes impeccables. Angelin Preljocaj puise aux fondamentaux de la danse et renouvelle une écriture gestuelle de toute beauté. Sur des musiques de Maurice Ravel, Johann Sebastian Bach, Iannis Xenakis, Dimitri Chostakovitch, Daft Punk, Philip Glass, 79D, costumes de Igor Chapurin et lumières de Éric Soyer.

 

Expositions

INTERCALAIRES – EXPÉRIMENTATION D’UN URBANISME TRANSITOIRE À VOCATION SOCIALE

Jusqu’au 27 janvier 2024, à La Fenêtre (centre d’art dédié à l’architecture, au design et aux arts visuels), Montpellier

L’exposition propose de découvrir cinq projets “d’habitat intercalaire” à Montpellier en croisant plusieurs approches et disciplines : une approche architecturale et urbanistique, une approche sociale nourrie d’enquêtes auprès des acteurs locaux impliqués dans ces expérimentations, et une approche documentaire et photographique, avec la restitution d’une résidence de création menée par le photographe d’architecture Fabien Dendiével, et le travail de vidéo participative coordonné par les Ziconofages.

 

SYNESTHÉSIA

Du 15 décembre au 1er mars (vernissage le jeudi 14 décembre, 18h30), cabinet d’architecture A+Art, Montpellier

Le cabinet d’architecture A+Art et la maison d’édition et galerie Dilecta ont imaginé l’exposition « Synesthesia » et présentent une sélection d’œuvres de dix artistes : Martine Aballéa, Valérie Belin, Carole Benzaken, Jean Gfeller, Tarik Kiswanson, Bertrand Lavier, Vincent Olinet, Laure Prouvost, Martial Raysse et Felice Varini.

 

VOLCAN DU COMA / ORSTEN GROOM

Jusqu’au 25 février 2024, Musée Paul Valéry, Sète

(voir article)

 

ÉNERGIES DÉSESPOIRS – UN MONDE À RÉPARER

Bonnefrite – Encore Heureux – Ecole urbaine de Lyon Exposition | Conférence dessinée | Film | Atelier
Du 11 au 20 janvier Mende – vernissage jeu 11 jan 18h | maison consulaire

Le Théâtre de Mende et Scènes Croisées s’associent pour vous proposer un programme commun autour des Énergies et des Désespoirs de notre monde à l’heure où l’urgence climatique se fait de plus en plus sentir. Avec l’aide de nombreux partenaires, ils vous proposent dix jours durant lesquels de nombreuses manifestations auront lieu avec comme point convergeant, l’exposition Énergies Désespoirs – Un monde à réparer.

 

LE SURGISSEMENT DU BLEU / ARMELLE CARON

Du 7 février au 23 mars 2024 (vernissage le samedi 3 février, 17h), Maison Salvan, Labège (Haute-Garonne)

Le travail d’Armelle Caron se manifeste principalement par le dessin, l’impression et l’écrit en puisant parfois dans la cartographie et ici la teinture et le tissage, en mobilisant souvent ses propres souvenirs de lieux ou ceux de protagonistes rencontrés. L’intimité qu’ont les individus avec les couleurs, la manière singulière dont elles peuvent être perçues sont le point de départ d’une recherche menée avec le centre d’art Le Lait lors d’une résidence initiée en 2020.

 

CHRISTIAN JACCARD

• Jusqu’au 3 février 2024, Galerie AL/MA, Montpellier
• Du 16 décembre 2023 au 7 avril 2024, Musée Fabre, Montpellier

Christian Jaccard explore la notion de temporalité (apparition/disparition ou destruction/création) par l’expérimentation du processus de combustion et du tressage de nœuds. Son œuvre s’organise ainsi autour de ces deux gestes. La galerie AL/MA présente un ensemble de 200 dessins indissociables réalisés en 2006-2007 qui forment un polyptique de 280 x 840 cm. Réalisées avec une mèche lente sur papier A3, les traces de combustion laissent apparaître un dessin qui tend vers une symétrie impossible.

Dans la lignée des expositions “Au fil des collections” mettant à l’honneur les artistes contemporains, auteurs d’importantes donations au musée Fabre, le musée expose l’ensemble de son fonds dédié à l’œuvre de l’artiste franco-suisse Christian Jaccard. À travers un ensemble de près de 40 œuvres – sculptures, peintures, dessins et film -, l’exposition illustre les différents moments de la carrière et d’une œuvre prolifique de 1970 à 2017.

 

RIEN À PERDRE / PHILÉMON BARBIER

Du 25 janvier au 14 avril 2024 (vernissage le mercredi 24 janvier, 18h),
Galerie Le Château d’Eau, Toulouse

Ce projet propose de documenter la construction de l’identité des jeunes des milieux populaires à travers la musique rap qui fait partie intégrante de leur quotidien. En se concentrant sur la scène toulousaine, il s’agit à travers le rap d’aborder les thématiques de la masculinité et de la sensibilité dans les quartiers populaires.

 

US / ARNO BRIGNON

Du 25 janvier au 14 avril,
Galerie Le Château D’eau, Toulouse – Vernissage le mercredi 24 janvier, 18h

La galerie Le Château d’Eau présente le voyage photographique d’Arno Brigon « Us » effectué de 2018 à 2022 avec sa famille dans les douze villes éponymes des capitales historiques européennes, à travers les Etats-Unis. De ce road trip, il retiendra 60 photographies argentiques sur films périmés, pour réaliser cette exposition.

 

BRÉSIL, IDENTITÉS

Jusqu’au 21 avril
Musée de Lodève (Hérault)

Cette collection d’art brésilien du XXe siècle très rarement exposée en Occident montre les multiples facettes de l’identité du Brésil et une extraordinaire diversité des formes d’expression. Une cinquantaine d’artistes, dont près de la moitié sont des femmes, nous livrent leur rapport intime avec un territoire qui les a forgés. Nature exubérante ou aride, grands rassemblements autour de la samba, du football ou des processions religieuses et imaginaires souvent imprégnés de culture indienne.

 

DISCRÈTE SÉRIES / PIERRETTE BLOCH, L’AMIE PEINTRE

Du 10 février au 19 mai,
Musée Soulages, Rodez

Pierrette Bloch (1928-2017) peintre et sculptrice franco-suisse élabora toute sa vie un art pétri de subtilité. N’appartenant à aucun champ esthétique, très indépendante, elle installa un rythme, un balancement entre le vide et le plein, une dialectique entre le noir et le blanc laissé en réserve, neigeux. Elle a pratiqué le dessin (mine de plomb, craie, pastel, fusain), le collage, la peinture sur papier et la sculpture. Pierre Soulages l’a dépeinte, en 2018, comme « l’amie de toute une vie ».

 

SIEGFRID ROUANET
WORK IN PROGRESS

Du 8 décembre au 25 janvier à La Maison Immobilière, Montpellier

Après de nombreuses années à la tête d’une agence de communication digitale en tant que graphic designer puis directeur artistique, Siegfried Rouanet a ressenti le besoin de se reconnecter à des racines artistiques plus profondes. La céramique est devenue rapidement une nouvelle source d’exploration créative, suscitant un vif interêt pour les formes organiques et protéiformes.

 

L’ESPACE AU CENTRE / RÉMI GROUSSIN

Installation in situ, à découvrir pendant 10 ans, centrale hydroélectrique d’Arthès (Tarn)

Invité par le centre d’art Le Lait et EDF, l’artiste Rémi Groussin a réalisé une œuvre monumentale sur la centrale hydroélectrique d’Arthès. Telle une extension de l’architecture, cette œuvre se compose d’un ensemble d’objets lumineux auxquels l’artiste a donné une seconde vie, dans une installation qui vient éclairer et révéler le paysage environnant. Pensée pour s’allumer à la tombée de la nuit, elle est reliée à un interrupteur crépusculaire et s’allume environ 1 heure chaque jour à la tombée de la nuit.

 

MERLE BLANC
SOCHEATA AING ET ÉLISE PIC

Jusqu’au 25 février
À la Galerie 3.1 du Conseil départemental de la Haute-Garonne, Toulouse

Pour sa première session, la résidence Le coutumier a accueilli Socheata Aing dans la maison du parc, l’atelier-logement, à deux pas du château du DITEP Jean Plaquevent à Saint-Ignan. Socheata Aing pratique la performance, fait l’expérience des lieux qu’elle traverse, met en mouvement des objets qu’elle fabrique. Élise Pic – Collectif Le commun des mortels – glane et accumule des photographies vernaculaires dont elle s’empare comme d’une matière première.
Un jour, elles se sont mises en cuisine avec les enfants et leur enseignante. Un autre, elles sont allées glaner des objets dans les brocantes alentours. […]
Les circulations, allant de l’usuel à la pratique plastique, ont donné un souffle. merle blanc s’est alors invité dans ce temps discret.

 

LIBRES !

Collectionneurs d’Arts Modestes
du 16 décembre au 26 mai
au MIAM, à Sète

L’exposition présente pour la première fois au public au Musée International des Arts Modestes deux collections privées. Elle s’ouvre sur la collection FB/DL qui déroule une histoire de la peinture française depuis les années 1980 – dont un ensemble important d’œuvres d’Hervé Di Rosa. Elle et accueille aussi les expressions extra-européennes, en particulier l’art africain contemporain. La collection MB/JB qui suit se structure d’une part autour de deux artistes de la seconde génération du surréalisme, Félix Labisse et Lucien Coutaud, et d’autre part d’un ensemble exceptionnel de figures de magie brésilienne.

 

Musique

AQUASERGE / PERDU DANS UN ÉTUI DE GUITARE

Vendredi 12 janvier, 20h30, Théâtre de Tarbes ; Samedi 13 janvier, 20h, Théâtre Garonne, Toulouse

Érudit, passionné et surdoué, Aquaserge est un OVNI de la scène musicale internationale. Le collectif à géométrie variable se plonge dans des œuvres de la musique contemporaine pour mieux les confronter à son univers rock. C’est donc en nonet (neuf musiciens) que le groupe nous immerge au milieu de pièces d’Edgar Varèse, Morton Feldman, György Ligeti ou Giacinto Scelsi. En se permettant de nouveaux arrangements musicaux et la réinterprétation des partitions, des liens se tissent entre ces œuvres.

 

ALBI JAZZ FESTIVAL #5

Du 20 au 27 janvier, Albi

Ambitieuse programmation avec Kogoba Basigui, l’orchestre d’Eve Risser et de la malienne Naïny Diabaté ; PIXVAE, groupe franco-colombien ; Healing Rituals, dernier projet de Naïssam Jalal ; ou encore le quartet d’Hermon Mehari qui renoue avec ses racines érythréennes. Ainsi que l’ensemble Red Desert Orchestra pour Eurythmia et Le Maxiphone, grand ensemble qui présentera sa dernière création “Sauvage”, réinterprétation jazz du répertoire de Rameau. Et aussi, le jeune quartet Prospectus inspiré par Steeve Lacy.

 

CUBA HOY !

Du 20 janvier au 4 février, Toulouse

Culturel et festif, le festival Cuba Hoy ! Terres de Rencontres, tourné vers les pays d’Afrique, des Caraïbes et d’Amérique Latine, fêtera sa 27ème édition. Il explore de multiples contrées artistiques et présente une trentaine de spectacles, concerts salsa et cumbia, bals cubains, ateliers danses et musiques latines, scène ouverte, projections, cabaret-théâtre, rencontre-débats, et actions de médiation culturelle. En partenariat avec La Mekanik du Rire, festival de théâtre de rue.

 

FESTIVAL CHANTS D’HIVER ET DE FEMMES

Du 25 au 27 janvier, La Cigalière,
Sérignan (Hérault)

La 13ème édition du Festival mettra en lumière les créations des femmes artistes. La voix envoûtante de La Chica et ses rituels chamaniques, la puissance vocale aux sonorités blues de Sarah McCoy ou encore la pétillante SOOM T et son flow inimitable. Des happenings ponctueront chaque début de soirée : exposition photographique “L’envers de l’endroit” de Claire Gontaud ; restitution de l’atelier « Il n’y a pas que le tango en Argentine ! » de Mandy Lerouge ; musique « Love is Hall » avec DJ La Frange.

 

LAURA PRINCE +CHAMARRÉE

Vendredi 2 février, 21h,
JAM, Montpellier

La chanteuse franco-togolaise, Laura Prince, nous propose une musique épurée et colorée, un savant mélange d’influences jazz, afro et soul sublimé par sa voix envoûtante. Avec Grégory Privat au piano, Tilo Bertholo à la batterie, Zacharie Abraham à la contrebasse et Inor Sotolongo aux percussions. En première partie, Chamarrée, auteure-compositrice-interprète (artiste associée du JAM), parle d’amour, de désillusion, de doutes, d’espoir et de renaissance, dans un univers folk, soul et jazz.

 

JAZZ À BAYSSAN #2

Du 2 au 4 février, Scène de Bayssan (Hérault)

Au programme de cette 2ème édition : Philippe Léogé, Samy Thiébault, Marion Rampal, Sandra Cipolat, Ana Carla Maza, Sandra Nkaké, Master Class Lionel Suarez, Elina Duni Duo, André Minvielle & Lionel Suarez. Et aussi, pendant le festival, une conférence musicale spéciale « Jazz Vocal » avec Pascal Bussy, les enfants du groupe « Les 10 Doigts », de l’école de musique de Vendres, ainsi qu’une exposition photos des grandes stars du jazz by « Culture Jazz ».

 

DERYA YILDIRIM

Jeudi 8 février 2024, 20h, Théâtre Jean Vilar, Montpellier

En quelques années d’existence, le groupe s’impose sur la scène néo-folk d’influence turque, grâce à leur premier EP et la chanson-titre Nem Kaldi, écrite par le poète et chanteur turque Aşik Mahzuni Serif. Puis les différents albums Kar Yagar, qui prouve leur attachement au folklore anatolien. Dost 1 et Dost 2 qui préfigurent l’un et l’autre un son plus poussé vers un assemblage teinté de soul groove et de pop turque psychédélique… toujours baignées dans les eaux du Bosphore.

Théâtre

LA VIE PARISIENNE / JACQUES OFFENBACH

Les 20, 22, 23, 26 décembre 2023 et 3 et 4 janvier 2024, Opéra Comédie, Montpellier

Éclectique dans ses choix, le couturier Christian Lacroix ne s’était pas encore essayé à la mise en scène d’un spectacle lyrique : c’est chose faite avec La Vie parisienne où il transcende les codes vestimentaires du Second Empire pour mieux les adapter au goût du jour. Cette version inédite restituée par le Palazzetto Bru Zane permet enfin de découvrir la partition d’origine avec ses cinq actes intacts, regorgeant d’airs inédits et rendant sa cohérence à l’ensemble.

 

MAZÙT / COMPAGNIE BARO D’EVEL

Les 22, 23 et 24 janvier – Théâtre La Vignette, Montpellier – Apéro dramaturgique mardi 23 janvier, à 19h

Mêlant cirque, théâtre, danse, recherche plastique et chant, la pièce nous fait pénétrer dans un univers à la fois familier et étrange, où toutes sortes de situations décalées et incompréhensibles interviennent entre deux personnages. Ces collègues de bureau se retrouvent plongés dans une atmosphère kafkaïenne dont ils tentent de s’extraire avec maladresse et hésitation, enchaînant les tentatives ratées et désespérées pour comprendre ce qui leur arrive. Le comique clownesque et burlesque crée un glissement constant de l’ordinaire à l’inattendu, du banal à la folie poétique.

 

JOUEURS,
CIE LES MALADROITS

Les 24 et 25 janvier,
Théâtre Jean Vilar, Montpellier

Thomas rentre de Cisjordanie et retrouve son ami Youssef. Commence alors un voyage immobile : besoin d’engagement pour l’un, quête d’héritage pour l’autre. Comment partager ce voyage sans trahir la réalité ? Ensemble, ils dressent une série de portraits qui nous transportent en Israël et dans les territoires occupés. Inventivité haletante de la mise en scène, charisme des interprètes, intelligence et sensibilité, permettent à ce spectacle de s’emparer d’un sujet sensible.

 

LA BOBINE DE RUHMKORFF / PIERRE MEUNIER

Les 31 janvier, 1er et 2 février,
Théâtre des 13 Vents, Montpellier

Pierre Meunier invente une écriture scénique qui met en jeu la physique concrète avec des mécanismes et de la matière brute. Dans son atelier, il expérimente ses sculptures dynamiques et autres installations, captivé par l’étrangeté de ces présences si stimulantes pour l’imaginaire. Il s’agit toujours de provoquer un trouble fertile dans l’esprit du spectateur, de susciter en lui une rêverie intime à même de relier les dimensions oniriques, sociales, politiques, poétiques et métaphysiques de la personne.

 

COSMOS

Les 30 et 31 janvier, 1er, 2 et 3 février 2024, Théâtre de la Cité, Toulouse

Cosmos dresse le portrait de femmes pilotes d’avion qui ont clandestinement participé à la conquête spatiale menée par les États-Unis dans les années 60. Entre cirque et théâtre, intime et universel, rêves et révolution, la metteuse en scène Maëlle Poésy tisse des correspondances sensibles et sensorielles entre plusieurs générations de femmes astronautes, astrophysiciennes, circassiennes. Sur scène cinq comédiennes et artistes de cirque incarnent tour à tour l’histoire des « Mercury 13 ».

 

L’ORIGINE DU MONDE
NICOLAS HEREDIA – CIE LA VASTE ENTREPRISE

Vendredi 26 janvier, 20h,
Port-La Nouvelle, espace Roger Broncy
Samedi 27 janvier, 20h, Bages, espace Louis Daudé
Dimanche 28 janvier, 17h, Le Somail, salle polyvalente
Lundi 29 janvier, 19h, Narbonne, MJC

Sur un coup de tête et sans raison particulière, Nicolas Heredia acquiert un jour, dans un vide-grenier, une copie du tableau L’origine du monde, de Courbet. La reproduction de cette toile célèbre devient dès lors le prétexte d’une conférence (ou d’une réunion tupperware) où l’acteur interroge, avec beaucoup d’humour et dans une théâtralité minimaliste, la valeur des choses, de l’art notamment et de l’argent en particulier. Un spectacle absolument réjouissant !

 

CAUBÈRE/DAUDET
TRIPTYQUE LETTRES DE MON MOULIN

Communiqué de la scène nationale d’Alès – Le Cartère
 » 𝗟’𝗔𝗹𝗯𝗮𝗿𝗲̀𝗱𝗲, 𝗟𝗮 𝗠𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗘𝗮𝘂 𝗲𝘁 𝗟𝗲 𝗖𝗿𝗮𝘁𝗲̀𝗿𝗲 annoncent l’annulation pour la saison 23/24 des représentations du spectacle de Philippe Caubère prévues fin janvier / début février.
Compte tenu des informations parues dans la presse ce lundi 8 janvier concernant une enquête qui vise l’acteur Philippe Caubère pour atteinte sexuelle sur mineure de plus de 16 ans, les directions des trois structures annoncent d’un commun accord la suspension des représentations envisagées.
Malgré la présomption d’innocence, il nous semble en effet préférable d’attendre les suites qui seront données à cette enquête.
𝗟’𝗲𝗻𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗮𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲́𝘁𝗲𝗻𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝘂𝗻 𝗯𝗶𝗹𝗹𝗲𝘁 𝗲𝘀𝘁 𝗶𝗻𝘃𝗶𝘁𝗲́ 𝗮̀ 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗮𝗰𝘁 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗲𝘀 𝗯𝗶𝗹𝗹𝗲𝘁𝘁𝗲𝗿𝗶𝗲𝘀 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘂𝗻 𝗿𝗲𝗺𝗯𝗼𝘂𝗿𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁.

Compte tenu des informations parues dans la presse ce lundi 8 janvier concernant une enquête qui vise l’acteur Philippe Caubère pour atteinte sexuelle sur mineure de plus de 16 ans, les directions des trois structures annoncent d’un commun accord la suspension des représentations envisagées.

Malgré la présomption d’innocence, il nous semble en effet préférable d’attendre les suites qui seront données à cette enquête.
𝗟’𝗲𝗻𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗮𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲́𝘁𝗲𝗻𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝘂𝗻 𝗯𝗶𝗹𝗹𝗲𝘁 𝗲𝘀𝘁 𝗶𝗻𝘃𝗶𝘁𝗲́ 𝗮̀ 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗮𝗰𝘁 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗲𝘀 𝗯𝗶𝗹𝗹𝗲𝘁𝘁𝗲𝗿𝗶𝗲𝘀 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘂𝗻 𝗿𝗲𝗺𝗯𝗼𝘂𝗿𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁. »

Alphonse daudet mis en scène et joué par Philippe Caubère
• La Chèvre – Mardi 30 janvier 20h30
Le Craytère, Alès
• La Mule – Mercredi 31 janvier 20h30
Le Cratère
Jeudi 1er février 20h30 – Théâtre Albarède, Ganges
• Les Étoiles
Samedi 3 février 20h30 – La Maison de l’eau, Théâtre d’Allègre-les-Fumades

« Jouer les Lettres de mon Moulin comme si c’était moi qui les avais pensées, imaginées. Comme si je m’en étais souvenu. Comme si je les avais vécues. Je voudrais distraire et toucher le spectateur et la spectatrice, quels que soient leur âge et leur condition, en les plongeant dans ce monde à la fois drôle et cruel, romantique et fantastique, comme s’ils entraient dans un film. Où j’incarnerai aussi bien Alphonse Daudet, le narrateur, que tous ses personnages : la chèvre, le loup, la mule, jusqu’au curé de Cucugnan et au Bon Dieu en personne… !