1/ Une vodka sublimée par les cépages locaux

Son petit nom est légèrement trompeur… Car la vodka de Montpellier n’est pas élaborée dans la capitale héraultaise mais à Cruviers-Lascours, dans le Gard, au cœur de la distillerie coopérative La Grappe de Montpellier. Ici, c’est Richard Banton qui supervise. Et lorsqu’il décidait de créer ce spiritueux bien plus fréquent dans le Grand Est que sur les rives de la Méditerranée, il y mettait du cœur. Il faut dire que le vignoble languedocien et ses cépages historiques fournissent un marc de qualité. Une identité gustative forte, qui offre à cette vodka des arômes fins et singuliers. Pas question de le noyer sous des litres de boissons sucrées en somme. D’après les experts, ce nectar premium distillé cinq fois se suffit à lui seul.
Plus d’infos sur le site lagrappedemontpellier.com

 

2/ Un whisky nommé Black Montain

Conçu à Anglès, dans le Tarn, le whisky Black Mountain a acquis ses lettres de noblesse à Londres, en 2014, en raflant deux médailles d’argent lors de l’international spirit challenge. L’occasion de montrer de quel fût il se chauffe… Pour l’heure, Cédric Leprette, Pierre Lepetit, Laure Maurin-Ségonne et Jacques Rossi, les quatre entrepreneurs à l’origine du projet, assemblent plusieurs whiskys importés d’Écosse, portés à maturité dans leurs fûts et affinés à l’eau de la montagne noire. D’ici quelques mois, ils fabriqueront eux-mêmes l’intégralité de leur précieux liquide ambré, à Fraisse-sur-Agoût, dans l’Hérault, où leur distillerie devrait bientôt sortir de terre.
Les points de vente sur le site blackmountain.fr

3/ Glooters, les mini cocktails à gober

C’est à l’occasion d’un voyage à Hong Kong et en Australie que Laurent Sicard et Joffrey Tristan, deux copains de fac de biologie à Toulouse, ont découvert dans des bars les jello shots. « On a trouvé le concept très sympa même si la qualité des cocktails gélifiés n’était pas top. De retour en France, on a testé plusieurs recettes et gélifiants », raconte Laurent Sicard.
Alors que les jello shots, servis dans des gobelets en plastique, sont généralement composés de poudre chimique et de gélatine, les deux copains ont travaillé sur un concept de produits plus naturels avec des alcools de qualité. Pour la gélification, ils ont opté pour une algue naturellement gélifiante utilisée en pâtisserie, l’agar-agar (originaire d’Asie). « Notre préparation, qui mélange mixologie et cuisine moléculaire, permet de rendre les glooters fondants et onctueux ; nous n’utilisons ni conservateurs, ni arômes artificiels », argumente Laurent Sicard.
Le duo vient de lancer sa première gamme : 4 mini-cocktails à manger aux saveurs de Pina Colada, Mojito, Sex on the beach et Vodka Sunrise. Une seconde gamme plus prestigieuse (mojito champagne, armagnac…) est déjà en préparation et devrait inclure des glooters bio.
Pour le moment, 10 000 glooters, conditionnés dans une capsule en plastique (malheureusement), sortent chaque mois de l’atelier gersois mais le duo espère rapidement passer à la vitesse supérieure. D’ici trois ans, il vise les 1,5 M€ de chiffre d’affaires et la création d’une dizaine d’emplois.
À l’apéro, les plus audacieux tenteront le challenge du gobage en plein vol. Toujours avec modération.
Prix d’une boîte de 8 glooters : 9,95 €. Achat en ligne sur www.glooters.com

4/ Un punch mi-créole mi-occitan

À Sigean, près de Narbonne dans l’Aude, flotte une petite brise créole. Originaire de la Réunion, Cyril Robin y installait sa distillerie en 2007. Un pari risqué au pays de l’anisette… Pourtant, douze ans plus tard, la compagnie Robin est toujours présente, la passion du punch chevillée au corps. Il faut dire que le liquoriste-distillateur s’est entiché d’une matière première locale haute en couleur et en goût. Son rhum, il l’acoquine à la cerise catalane, à la pêche du Roussillon ou encore à la mûre sauvage, pour un mélange des genres doux et savoureux… Pour preuve : en 2011 et 2012, il obtenait la médaille de bronze au Concours général agricole du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation…
Rendez-vous au 44 rue de la République, à Sigean. Contact : 09 81 65 38 89.


5/ Point G, comme gin

Toujours en matière de spiritueux, le gin artisanal du Toulousain Alexandre You s’avère ambitieux. Le « mixologue » se lançait dans la production de ce fluide cristallin il y a deux ans, entouré des équipes du fabricant de liqueurs Benoît Serres. Un véritable Point G aux yeux de ses producteurs arrivés à leurs fins après neuf mois de recherche. Le résultat ? Un alcool premium, aux notes gourmandes de violette et de spiruline. Tout un programme !
Le Point G est en vente chez plusieurs cavistes du web.